Quand « je » s’efface, que reste t’il ?

Que reste-t-il quand toute volonté personnelle s’arrête, quand sa source même se tarit ?

 

La volonté personnelle peut-elle prendre fin après une décision, une action, une envie de cessation ? Cela revient à se demander si la volonté peut arrêter la volonté. Demandons-nous plutôt ce qu’est la volonté. La volonté inscrit dans le temps une attente ou un but, c’est-à-dire projette un changement de ce qui est là, ici, maintenant. Alors que se passe-t-il quand toute volonté, en particulier celle de changer ou de réussir, s’éteint ? Quand cette volonté nous quitte, la peur s’en va avec elle instantanément, simplement et définitivement.

 

En effet, s’il n’y a pas de cible, la peur de manquer la cible n’a plus de sens. Quand toute volonté disparaît, l’idée de réussite ou d’échec disparaît, l’idée de but, l’idée de changement disparaît aussi. Seul le présent reste – le « maintenant ».

 

En outre, l’entité « je » – à l’origine de la volonté qui détermine des cibles – se plaint, s’agace, s’énerve de ne pas atteindre les cibles qu’elle a elle-même définies. « Je » définit un objectif et « je » stresse par rapport à cet objectif. « Je » souhaite atteindre l’objectif et « je » a peur de ne pas atteindre l’objectif.

 

Dès lors, que reste-t-il quand « je » s’efface, quand toute volonté personnelle disparaît ? Goûtons-le maintenant : abandonnons toute idée de but, de résultat, d’expérience ou de changement et goûtons le présent, ici, maintenant.

 

Seul maintenant existe. Alors, vivons-le, goûtons-le, respirons-le. Demain n’existe pas encore, alors nous le verrons… demain.

 

Vivre, c’est ici, Aimer, c’est ici, au présent.

C’est maintenant.

 

Cesar (extrait de méditation guidée)

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